Monter en van et en camion.

Tout au long de sa vie, votre cheval peut se voir obliger d'être transporté. En effet, pour aller en concours, en balade, ou encore pour l'emmener dans une clinique vétérinaire en cas de problème. Nous verrons dans cet article, comment s'y prendre.

Avant de monter votre cheval en van , il faut vérifier certains points pour la sécurité de votre cheval. 
Il faudra qu'il ai mangé au moins 2 heures avant l'embarquement, qu'il porte des protections de transport (ou des bandes, ou des protections) et une chemise (facultative). 
Il faut vous assurez d'un approvisionnement réguliers en foin et eau en cas d'un voyage de longue durée, et que la ventilations du van soit suffisante.

Pour embarquer, il faut marcher à gauche, de manière décontracté , sans tirer sur la longe . S'il voyage dans le sens de la marche , il vous faut attendre que le pont soit remonter avant de l'attacher , si il voyage en biais , il faut l'attacher assez court et rabattre le bas flanc.
Placer toujours le cheval le plus lourd gauche pour compenser le bombé de la route.

Pour débarquer d'un van , faites descendre le cheval à reculons le plus droit possible . En camion , les chevaux descendent en marche avant.

Si votre cheval à des difficultés à monter en van, vous pouvez consulter cette vidéo, ou j'essaye de vous donner quelques solutions! 

Et cette vidéo si vous avez du mal à embarquer en camion.



Et enfin, vous pouvez consulter cette vidéo:



Petits conseils pour réussir les concours

Holà Chicas ! Comme vous le savez, je suis une grande accro à la compétition et avec mes 80 parcours d'expérience je pense être assez bien placée  pour vous donner quelques petits tuyaux. Utiles j'espère




1) On se couche tôt la veille !

C'est THE conseil que l'on nous rabache depuis toujours, surtout par les mamans qui au final sont plus stressées que nous. Sérieusement, passer une bonne nuit c'est super important. Alors les fiestas jusque 2h30 du matin pour se réveiller à 5h avec la gueule de bois en plus dans le pire des cas, c'est à éviter. A part si vous êtes adepte du mode zombie, soit.


2) On mange le matin ! 

Idem que le précèdent, je ne vous apprends rien, mais c'est suppra-important ! Forcez vous à manger quelques chose le matin, ou au minimum prenez un sucre avant le coup d'envoi. Ça évitera aux organisateurs d'appeler les pompiers parce-que mademoiselle a fait un malaise sur son poney parce-qu'elle n'a rien avalé. Ça sent le vécu. Ça serait quand même bête de louper son concours pour ça non ? 



3) La check list 
 
Quoi de pire pour être stressé que d'oublier sa selle ou sa bombe ? Moi même étant très tête en l'air, j'ai trouvé la solution : je vais une liste, de TOUT ce que je dois prendre, de la selle au cure pied. Je vérifie tout avant de partir et hop, pas d'oublis!


4) On prépare ses affaires la veille

Rien de pire que de préparer ses affaires le matin en vitesse, dans le noir, à 5h du mat dans certains cas alors qu'on est encore un peu en mode somnambule, à moitié réveillé. On a alors affaire aux surprises du genre Oups, j'ai pris une sangle 85 cm pour mon cheval de 1m80 !. Alors le mieux c'est de les préparer la veille, au calme, sans vous presser. Comme ça vous n'oubliez rien, et si vous êtes dans le coltard le lendemain c'est pas grave !


5) On n'arrive pas en retard ni trop en avance

Comme dit précédemment, arriver en retard est un facteur de stress supplémentaires, devoir courir à droite à gauche parce-que vous êtes en retard ça va pas vous aider.
De même, être trop en avance, se mettre trop tôt à cheval, c'est devoir le marcher pendant parfois très longtemps. Alors oui, marcher son cheval c'est utile, mais pendant une heure non . Personnellement c'est quand je suis en attente comme ça que je stresse.
 En moyenne, on compte 10 numéros pour détendre un cheval
La reco c'est la même chose, je préfère arriver dès l'ouverture, pour pouvoir prendre le temps de la marcher au moins deux fois, et de bien la mémoriser.


6) Observer les autres concurrents


Observer les autres et un bon moyen de réviser et de mémoriser son parcours, mais aussi de repérer les erreurs récurrentes, les pièges, pour ensuite les éviter. De même, si en attendant à la porte un autre cheval passe avant vous, le regarder et se remettre dans le parcours c'est que du  bénéfice !


7) On dédramatise ! 

Rassurez vous, ce n'est pas les jeux olympiques, il y a pas 500 milles euros à gagner. Les concours c'est avant tout pour s'amuser, si vous n'aimez pas, autant arrêter tout de suite. On ne peut pas réussir à chaque fois, il suffit de regarder les grands cavaliers pour s'en rendre compte. La question n'est pas Olala je suis tombée je suis nulle ! Mais Pourquoi je suis tombée ? Comment faire mieux la prochaine fois ?
Les concours sont formateurs, il faut apprendre de nos erreurs pour pouvoir décrocher le sans fautes ! Ca peut prendre plus ou moins de temps, à titre d'exemple, j'ai fais mon premier sans-fautes avec MicMac au bout de 8mois. Alors ne vous inquiétez pas.
 

8) On choisit une épreuve à son niveau

On choisit une épreuve à notre niveau et à celui du poney. Si on n'est pas régulièrement sans-fautes sur une club 3 ça ne sert à rien de s'engager sur une club 2.
De la même façon, on n'est pas obliger de n'avoir que le sans-fautes comme objectif. Pour le première fois, on peut seulement se dire de terminer le parcours, la fois suivante de faire sans-fautes, la fois d'après de couper un peu plus ...

Le mot de la fin: AMUSEZ-VOUS ! 
Les concours, c'est surtout un bon moment à passer entre amis et en famille !
 


Je ferais prochainement un article sur l'évolution du parcours de Mic-Mac et moi en concours, vous verrez que ça vaut le coup de ne pas abandonner.

Le Hunter, c'est quoi ça ?

Holà Chicas ! Je reviens aujourd'hui pour vous présenter une discipline que j'ai pratiqué en compétition pendant un an avec Mic-Mac à savoir le Hunter !

On se moque pas j'ai une tête de baby là dessus.


 Le Hunter, céquoiça ?
 En fait c'est pas bien compliqué, c'est le principe du dressage appliqué au saut d'obstacles.

En Hunter, pas de chronomètre, le gagnant est celui qui obtient la meilleure note, car comme en dressage, il y a un protocole.

Il existe 2 types d'épreuves Hunter:
- Figures imposées : tous un tas de petits exercices à faire: slalom, saut au trot, repasser au pas dans telle zone, faire un cercle à tel endroit,saut en biais, etc.
-Maniabilité: souvent des contrats de  foulées, et des passages imposés qui nous obligent à tourner assez court.
La plupart du temps, les épreuves sont mixtes, elles mélangent les deux.

Je vous mets ici une ancienne vidéo de Mic-Mac et moi en Hunter pour vous montrer à quoi ça ressemble Excusez ma gamine attiude, c'était il y a trois ans ahah 


Comment se déroule une épreuve ? 
- Le parcourt, en plus des sauts et composés de contrats qui peuvent être divers et variés, comme dit plus haut : saut en biais, slalom, contrat de foulés ...
Les contrats comptent sur 40 sur la note finale, à chaque contrat échoué, on perd des points. 

- Le parcourt doit commencer et se terminer par un cercle

- Les juges notent comme en dressage, la position du cavalier, l'impulsion du cheval, il est aussi très important d'être sur le bond pied , les fautes d'abords (petits pieds, gros sauts) retirent aussi des points. Le but est de faire le parcourt le plus propre possible.

Voici un protocole pour vous donner une idée:



Quelle tenue pour le Hunter ? Le plus sobre et le plus discret possible ! 

Le Hunter est très pointilleux sur la tenue, la panoplie rose on oublie !
-Le cheval doit avoir la queue et la crinière natée.
-Pantalon uni sobre, (on évite le blanc) de préférence noir, beige ou marron
- Résille dans les cheveux
- Gants obligatoires
- Tapis en forme de selle ou pas de tapis, toujours dans des couleurs sobres

Un magnifique exemple de serrage de genoux et de jambe qui fout le camp !


Mon expérience avec le Hunter.

Le hunter m'a permis de me mettre tout doucement au concours d'obstacles en douceur et sans stress. Il m'a apprit à monter des parcours propres, (pas à la sauvage si vous voyez ce que je veux dire). Ceci peut paraître paradoxal, mais le Hunter m'a permis d'apprendre à faire des sauts en biais et à tourner court, ce qui m'a aidé par la suite pour le CSO. Il faut également dire que le protocole permet de situer notre équitation, jugée par un regard extérieur, ce qui permet de corriger nos défauts et de progresser.
 Commencer la compétition par le Hunter serait à mon avis un bon moyen de ne plus voir les horreurs que l'on peut croiser sur les terrains de CSO. Car rapidité ne rime pas avec précipitation, à bon entendeur !

Interview: Avec ou sans mors?


Interview : Avec ou sans mors ?

L’année dernière je vous avais présentée une ESOLUD autour du sans mors. Chacun y avait exprimé son expérience. J’ai donc décidé d’interroger trois youtubeuse /Bloggeuse sur leurs avis et expériences avec le sans mors, je leurs ai posé quelques questions. Je vous livre leurs réponse ici. Toute les trois sont très différente, vous trouverez peut être une histoire semblable à la votre chez chacune d’elle.
 Je m’appelle Eline, j'ai 18 ans, je possède mon galop 6 depuis 2011, je monte en club depuis environ 8 ans et je sors en compétition de CCE depuis 2010. J'ai participé aux championnats de France deux fois et j'ai eu plusieurs demi-pensions.

Je monte Bobby depuis avril 2013, c'est un connemara de 8 ans qui toise 1m47. C'est un poney très polyvalent avec beaucoup de potentiel, notamment en CSO. Il y  beaucoup de travail à faire en dressage avec lui car il connait à peine les bases.


Je suis Axelle, j’ai 21 ans, et 17 ans d’équitation derrière moi. Principalement cavalière de dressage et de concours complet. Je suis propriétaire depuis janvier 2012 de Star Malta, une pur sang anglais de 9 ans, réformée de course de steeple chase depuis ces 3 ans. Elle est reconvertie en cheval de complet.





Je suis née le 27 mai 1982 dans une famille de cavaliers. J'ai commencé l'équitation sur poney à 5 ans. A 13-14 ans, j'avais passé 7 premiers galops et voyant que je stagnais mes parents m'ont envoyé faire un stage avec leur ancien instructeur, qui avait été celui de mon grand-père (96 ans et ancien écuyer du cadre noir). C'est à ce moment là que j'ai réellement commencé à monter dans le respect du cheval et en légèreté. De 14 à 18 ans je travaillais des chevaux de propriétaires afin de les sortir en compétition (CSO, hunter, CCE et dressage). A 18 ans je suis passée en amateur et durant 1 an j'ai cherché un cheval. En juin 2001, mes parents m'ont acheté Generoso (PRE) avec lequel je suis sortie en amateur en CSO et CCE et jusqu'en pro 2 en dressage, ainsi qu'en spectacles. En 2002, j'ai passé mon galop 8 (sauf le CSO et cross), ainsi que le monitorat afin d'enseigner en cours particuliers et stages. En juin 2007, j'ai perdu ma "moitié" ce qui a faillit me faire arrêter le cheval. Fin décembre de la même année, mes parents m'ont acheté Esparo (PRE). Il était tellement à reprendre et n'aimait tellement pas travailler que je n'ai jamais pu sortir en compétitions ou spectacles. Mon cheval actuel, il s'appelle Esparver (dit Esparo). C'est un pur race espagnole, gris moucheté, hongre, de 19 ans, qui toise environ 1m62 au garrot.


Pense tu qu’un cheval puissent travailler aussi bien avec que sans mors ? 
Axelle : Si c'est le moyens qui lui convient oui, je pense que tout les chevaux peuvent très bien travailler et jusqu'à haut niveau peu importe le type d'embouchure, du moment que c'est ce qu'il lui faut et ce qui le rend le plus à l'aise
Véronique : Un cheval peut aussi bien être monté sans mors qu'avec, en fonction du travail demandé et du niveau du cavalier. Pour un travail simple et occasionnel, sur une monture calme et habituée, tout le monde peut monter sans mors. Cependant, dès que l'on pousse un peu plus loin nos exigences, il devient vite indispensable, sauf quelques exceptions (Clémence Faivre, Alizée Froment...) qui sont d'excellents cavaliers de dressage, maîtrisant à la perfection leur assiette, jambes et fonctionnement du cheval.
Eline : Oui je pense qu'un cheval peut aussi bien travailler avec ou sans mors. Tout dépend du niveau du cavalier, de ses "connaissances" sur la monte sans mors et du travail du cheval. Prenez l'exemple d'Andy Booth, quand on le regarde monter ses chevaux, c'est vraiment impressionnant, on voit que ses chevaux travaillent et sont totalement concentrés. Mais si on prend un cavalier avec un niveau lambda qui monte sans mors juste pour monter sans mors, et qui ne s'y connait pas ou qui ne sait pas comment travailler sur l'engagement d'un cheval, je trouve ça un peu "inutile" et à ce moment-là, le cheval ne travaille pas aussi bien qu'avec un mors.

Pense tu qu’un cheval puisse être monté avec les deux types "d'embouchure"?
Axelle : Pourquoi pas oui, comme nous ils ont leur humeur, un cheval qui bosse mieux au quotidien avec un mors peut avoir envie de changer de temps en temps et d'être plus allégé. C'est comme tout, il ne faut pas abuser, alterner de temps en temps peut permettre de casse la routine du cheval et aussi de voir d'une autre manière si le travail que l'on fait est efficace.
Véronique : Je pense en effet qu'un cheval peut-être monté avec et sans mors. Contrairement aux hommes, les animaux ont une sensibilité beaucoup plus développée, leur permettant ainsi une incroyable facilité d'adaptation. Mais attention, tous les chevaux ne coopèrent pas de la même façon et certains seront plus réticents que d'autres à travailler sans leur cadre habituel. De même pour de jeunes chevaux ou chevaux difficiles, je ne préconiserai pas l'usage du « sans mors ».
Eline : Oui je pense qu'un cheval peut être monté avec et sans mors ! Après je ne m'y connais pas à 100% dans la matière, mais je pense que celà peut être bien pour un peu "casser la routine" et varier le travail du cheval. Je pense aussi qu'il faut bien connaitre le cheval et y aller progressivement, par exemple on ne va pas partir directement en balade sans mors et sans rien directement alors que le cheval a toujours été monté en filet. Mais oui je pense que cela est totalement possible. Par contre il faut aussi s'y connaitre un minimum car pour ceux qui veulent monter sans mors, un peu en mode éthologie et tout (c'est un peu un phénomène de mode ces dernières années d'ailleurs). Il ne faut pas prendre ça à la légère car les effets d'un licol éthologique ou d'une cordelette ne sont pas anodins pour le cheval, il y a des points de pression sur le cheval et il faut donc se renseigner avant d'adopter ce style de monte.

A qui conseillerais tu le sans mors ?
Axelle : Je ne conseil à personne car pour moi ce n'est pas un outil qu'on choisit par envie ou mode, mais en fonction du cheval, après avoir vu un dentiste qui confirmerait d'éventuelles gênes du cheval, ou juste par évidence (un cheval qui serait pris des sacré coup de latte dans les dents par exemple et qui aurait du coup peur du mors, dans un but de rééducation douce)
Véronique : Je conseillerai le « sans mors » à tous les cavaliers, à partir du moment où cela reste une découverte, leur permettant d'enrichir leurs sensations équestres. Le « sans mors » n'est pas pour moi une fin en soit mais plutôt un moyen de changer ses perceptions et d'être plus à l'écoute de sa monture. Cependant, je ne pense pas que tous les cavaliers peuvent réellement et sans aucuns risques travailler correctement un cheval sans mors.
Eline : Je conseillerai la monte sans mors à des cavaliers expérimentés qui veulent "se rapprocher" de leur monture, développer un autre genre de complicité et tester une "autre forme" de monte, une autre approche et d'autres sensations. Et je la conseillerai idéalement à des cavaliers propriétaires ou des cavaliers qui connaissent bien le cheval qu'ils veulent monter sans mors. Evidemment, la monte sans mors ne s'adapte pas non plus à toutes les disciplines, je me vois mal partir sur une épreuve de cross sans un mors par exemple. Ainsi pour un cavalier complétiste il me semble difficile de monter constamment sans mors. Mais de temps en temps, sur d'autres disciplines telles que le saut, le plat ou la balade, pourquoi pas. Après on pourrait aussi envisager que des cavaliers débutants puissent monter sans mors, avec un side-pull par exemple et avec des chevaux habitués à ce type de monte. Je m'explique : cela éviterait à ces cavaliers débutants de se raccrocher à la bouche du cheval (cas fréquent) et ainsi se concentrer sur leur position et ainsi contourner le problème réccurent de "la bouche dure des chevaux de club". Finalement, après 1 ou 2 ans d'équitation, ils comprendraient qu'ils ne sont pas obligés de tirer comme des brutes pour arrêter un poney, et que l'action sur le mors se doit d'être modérée.

As-tu déjà essayé, quand à tu pensée ?
Axelle : J'ai déjà essayé, mais ce n'était absolument pas concluant. J'ai une jument qui a assimilé depuis très tôt (débourrée sous la selle à 18 mois pour les courses) le fait que le mors signifie le travail et le licol le repos. Elle a trouvé son confort comme ça, vu qu'elle est proche de l'homme et adore travailler, pour elle le mors n'est absolument pas une contrainte, elle vient d'elle même le prendre et trépigne toujours à aller bosser, ça la rassure en quelques sorte. Comme montrer la laisse au chien quoi. Et du coup à l'inverse du fait que pour elle le licol signifie le repos, elle panique et est perdue quand je tente de la faire travailler sans mors, elle ne comprend pas. En plus de ça elle supporte très mal les pression sur le chanfreins, j'ignore si c'est de la douleur ou une peur quelconque mais ce qui est sûr c'est que ce n'est pas une partie de plaisir pour elle, par exemple il m'est impossible de la longer en licol. Et du fait de notre discipline je ne préfère pas trop l'habituer, ma discipline (le CCE) nécessite quand même un fort contrôle par sécurité et de toute façon le sans mors n'y est pas admis. J'ai appris à composer en mors, en tentant d'agir au plus confortable: mains douce et mors adapté et ça nous convient bien comme ça.
Véronique : Sincèrement, je n'ai jamais réellement travaillé mon cheval sans mors. Il s'agissait plus de séances sur le plat ou sur des obstacles ne dépassant pas le mètre vingt. Pour moi, le travail sans mors doit rester de l'occasionnel car certes nous n'agissons pas sur la bouche du cheval mais sur son chanfrein, qui est tout aussi sensible aux actions de mains du cavalier. Faut-il réellement remplacer un mal par un autre mal, sous prétexte qu'il nous donne bonne conscience ?
Eline : Je n'ai jamais réellement monté sans mors (ni en licol, ni en cordelette, ni en liberté totale). Mis à part les fois ou on ramène les poneys au pré à cru et en licol chez une amie (ce n'est donc par du travail haha), ou alors juste une petite balade au pas ! De ce fait je n'ai pas vraiment d'avis. Mais je pense que ce n'est pas une mauvaise chose, c'est juste une approche différente de l'équitation dite "classique". Après, beaucoup de personnes qui pratiquent la monte sans mors critiquent le mors et ses actions. Sauf que, depuis la nuit des temps les cavaliers montent leur chevaux avec des mors (plus ou moins durs). Si les chevaux souffraient réelement, comme le prétendent certains de ces cavaliers, ils nous l'auraient fait savoir d'une manière ou d'une autre. Finalement, je pense que ce sont deux façons différentes d'aborder l'équitation, et toutes deux sont respectables si elles sont faites dans le respect de l'équidé.

Je remercie les trois filles qui ont participer, si tu le souhaite, tu peu toi aussi répondre au questions en commentaire.

Le Paris Eiffel Jumping, le bon plan en or à ne pas rater.

Comme certains le savent, je suis une GRANDE fan de CSO, et un de mes plus grand plaisirs et d'aller assister à des compétitions internationales de Jumping.
J'ai la chance dans ma région de profiter de quelques CSI à deux ou trois étoiles gratuitement, à Hardelot et Strazeele par exemple. Seulement on ne peut y observer que quelques cavaliers français ( Kévin Staut, Simon Delestre...) et pas tout le gratin de l'élite du CSO.

J'ai plusieurs fois essayé de trainer mes parents au Gucci au salon du cheval, mais à 80 euros la place c'est foutu. Il faut dire que les places pour les CSI***** ça coûte la peau des fesses.

Mais oh bonheur j'ai trouvé la solution : Le Paris Eiffel Jumping qui se tiendra les 3, 4 et 5 juillets 2015.

Incroyable mais vrai, toutes les places pour assister à cet évènements sont GRATUITES ! Non non vous ne rêvez pas ! Et sur le champs de Mars, au pieds de la Tour Eiffel en plus. Si c'est pas beau ça ?
Le concours propose plusieurs épreuves de haut niveau : contre la montre (1m50), épreuves des 6 barres et surtout le Grand prix Longines Global Champion Tour de Paris (1m60). Autrement dit, du niveau des épreuves du dimanche diffusées sur Equidia.
Seulement il y a un mais. (Faut pas trop rêver quand même). Le nombre de place est limité. Il faut les commander sur internet, le jour J, à l'heure H. Et c'est 4 places maximum par personne. Mais si c'est gratuit, ça vaut le coup de tenter non ?

Rendez-vous alors sur le site du Paris Eiffel Jumping pour connaître les sessions pour commander vos places. (l'année dernière c'était fin mai, début juin)

Profitez en, xoxo.

Source: Equidia






Début d'emphysème...



Mardi 24 février, Pégaze à vue le vétérinaire. Cela faisait quelque semaine qu'il toussait, et bien que cela m'inquiéter je penser que c'était passager. Erreur de ma part, oui, pas la peine de me le dire je m'en veux assez. 

Puisque ça ne se calmer pas, nous avons fait passer le vétérinaire. Je suspecter un foin trop poussiéreux, au vue de son essoufflement rapide et du léger sifflement.

Bravo Julie! T'as vue clair. 
Mon véto passe, paf, début d'emphysème. Ok, qu'est qu'on fait docteur?

Donc, Pégaze à tout de suite eu une piqure qui calme la toux. J'ai également un traitement à lui donner. Un sirop dont je mets deux pompe dans la ration. Ensuite, je mouille son foin pour enlever la poussière. Je dois également le sortir quand je paille son boxe, est attendre que la poussière redescendent pour le rentrer à nouveau.

Apparemment, ce serai du à une toux grasse non soigné.

Si après ce traitement, il ne va pas mieux, il faudra faire des piqures de cortisones, et des inhalation. L'idéal serait bien évidement de le passer sur une litière sur copeaux, mais a 14€ la balle autant vous dire que c'est financièrement impossible.

Donc on est aujourd'hui jeudi 26, il n'a pas toussé depuis la venue du véto, est prend très bien son traitement. Voila, je vous tiens au courant de l'évolution.

Un crins de folie!

Je ne sais pas vous, mais j'ai déjà vu des cavaliers la veille d'un concours essayer de natter une crinière de type Pokémon sauvage de niveau 22, pas effilé ni coupé et encore moins démêlée. N'ayez craintes, après cet article, la crinière n'aura plus de secret pour vous !

Comment couper les crins?

Il y à trois manières de couper la crinière. Au peigne (démonstration ici), au ciseau, ou à la tondeuse.

Quel coupe? Pour qui ?

Pour les chevaux ayant une crinière longue, sans forme spécifique, et plutôt naturel, on dit qu'il est à tout crins. On retrouve régulièrement cet coupe sur les frisons et les chevaux ibériques.  
Pour les chevaux qui porte une coupe courte des oreilles au garrot, ils ont une brosse. 
Beaucoup de fjord et chevaux de trait la porte. 
Ensuite, les chevaux n'ayant pas du tout de crinières ont des chevaux rasés. On la retrouve sur les chevaux de polo et les chevaux de races lourdes. 


 On a aussi des crinières dites classique, qui sont juste couper et effilé au peigne. On la trouve sur beaucoup de chevaux de club et de compétition.
Il y a également la crinière à l’américaine : qui est une coupe carré, faites au ciseaux.
Beaucoup de poney de de CSO la porte.

Et toi, c'est quoi ta coupe préférée?

Maladie: la gourme.

Retrouver la vidéo associée ici:


Alors la source des mes recherches est ici:

Peut être il qu'il y à des termes que j'ai utilisé dans la vidéo que vous n'avez pas compris, je vais donc vous donnez les définitions de ces mots.
Ganglions: Les ganglions sont de petits organes arrondis, disséminés partout dans l'organisme sur le trajet de la circulation lymphatique. Ils forment comme de petits renflements où une plus grande quantité de lymphe (liquide biologique qui contient de nombreuses cellules intervenant dans la défense de l'organisme) peut s'accumuler. 
Muqueuses: Couche de cellules revêtant la paroi intérieure des organes creux, le tube digestif, les bronches, les organes génitaux ou la bouche par exemple.
Oedeme: Un oedème est le gonflement d'un tissu sous l'effet d'une accumulation inhabituelle de liquide, en général du sérum sanguin, composant liquide du sang. Ce phénomène est dû à une sortie de plasma des vaisseau sanguins vers le tissu interstitiel, tissu de soutien situé entre les organes.
Mandibules: os en forme de fer à cheval formant le squelette de la mâchoire inférieur.
Cataplasme:  Bouillie médicinal appliqué sur la peau pour apaiser une inflammation.

Je vous liste également les complications mineurs de la maladie ici:
  • La myocardite [assez rare](inflammation du coeur) suite à la gourme.
  • L’anasarque [assez rare] (inflammation des tissus sous-cutanés), causé par la propagation de l’infection aux tissus sous-cutanés de la tête.
  • L’hémiplégie pharyngée, entraîne la paralysie de certains muscles du larynx. Elle peut être consécutive à l’abcédation des ganglions lymphatiques cervicaux.
  • L’anémie (appauvrissement du sang en globules rouges), qui s’installe pendant la convalescence à cause d’une destruction des globules rouges (hémolyse) à médiation immunitaire.
  • L’empyème des poches gutturales (celles-ci sont remplies de pus), qui peut survenir en même temps que la gourme classique, ou immédiatement après pendant la convalescence. Les deux poches gutturales sont de grandes cavités muqueuses, chacune étant un diverticule ventral de la trompe d’Eustache. Présentes uniquement chez les équidés, elles sont situées entre la base du crâne, côté dos, et le pharynx, côté ventre. D’une capacité d’environ 300 mL, elles s’ouvrent sur le pharynx nasal. L’infection persistante d’une poche gutturale peut entraîner l’épaississement et le dessèchement du pus et, dans certains cas, la formation d’une concrétion dure, semblable à une petite pierre. Les animaux qui souffrent d’une infection persistante des poches gutturales deviennent des sujets porteurs de la gourme; ils constituent la principale source d’infection qui provoque des poussées de gourme chez les chevaux sensibles qui partagent leur environnement.

J'ai récolté sur facebook les témoignages de deux propriétaire qui ont vécu à travers leurs montures, cet maladie.

"Je t'avais déjà parlé d'une jument qui avait cushing sur ta vidéo où tu l'expliquais.Elle nous a quittés il y a 3 semaines. Elle avait eu la gourme à abcès. Donc ça a explosé, et comme c'est contagieux on a du laisser plein d'écart avec les prés et boxes des autres poneys. Elle a eu des antibios pour une pauvre semaine, et la véto ne voulait pas nettoyer sa plaie parce que c'était "trop dégueulasse" 
la jument a eu une infection suite à ça, et elle en est morte. les vétos qui devaient la soigner ne se sont évidemment pas déplacés pour l'euthanasier parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. On a cherché pendant longtemps un véto qui accepte de se déplacer. Après 2h un véto est arrivé, la jument le savait.. elle est partie juste quand le véto arrivait à son pré, mais il l'a quand même piquée, parce que son coeur battait encore faiblement.. pire expérience de ma vie 
"


"Mon frère ( qui est gardian ) avais pour habitude d'acheter ses chevaux à mon ancien centre équestre et je sais que quand un cheval est arrivé d'Espagne on nous a rien dit et mon frère l'a essayé et il sentais qu'il trébuchait beaucoup il était vraiment fatiguer rapidement puis on n'a fait venir la veto ( on ne l'avais pas encor e acheté ) puis on nous à dit que il avait la gourme du cheval. Du coup moi je ne m'en occuper pas trop mais je sais que tout les jours il avait des piqûres et que toute les semaines le veto étais là il s'est fait isoler. On le monter pas ( les propriétaires du centre disais qu'on pouvait le monter mais on ne le montait pas ). Mais je sais qu'après quelques chevaux du centre on était contaminé mais ça se soigne très bien la preuve s'est un cheval super ça ne laisse aucune séquelles"




Fluctuations.

Quel titre étrange n'est ce pas? 

Pourtant il correspond bien à notre sport.
Nous les cavaliers passons souvent par des phases d'incompréhension totale avec nos montures.
 Ces fluctuations nous pousse à nous remettre sans cesse en questions pour continuer à progresser. 

Personnellement, j'ai souvent des passages à vide, autant avec Pégaze qu'au club. 
Des moment ou je me demande même ce que je fait à cheval. Je suis assez exigeante avec moi même en matière d'équitation. Je ne me laisse pas le droit à l'erreur. Et je pense que c'est justement pour ça que régulièrement je tombe au fond d'un trou, jusqu’à ce que je sois à nouveau satisfaite de mes prestations équestre. 

Mais dans ces moments, je regarde d'ancienne photo de moi à cheval, pour me remettre du baume au cœur, et me dire que finalement je monte pas si mal que ça.
Et un taxi, UN!

Je vous jure, j'avais l'impression d'avoir une bonne position^^

Le pied dans l'étrier? Pff, c'est la solution de faciliter ça!

Quand on oublie de fermer ses jambes, bha on saute tout seul!
Figure libre: la toupie cavalière! Allez je mérite au moins un 8.5/10 non ?

Je m'essayer à un nouveau style je crois, heureusement ça m'est passé!

Il parait que si on leurs chatouille les oreilles ils sautent mieux? Laissez tomber c'est faux ><'

Elle sauter tellement bien jusque la qu'elle mériter un câlin de récompense!

Rien ne sert de tirer, il faut lâcher à point.


Et toi, tu as des photos dossier de toi a cheval? Envoie les moi sur la page Facebook pour que je t'ajoute à l'album #NPVE.

Je vous parle du bac CGEH et de la MFR.

Si vous êtes ici, c'est que vous êtes cavaliers, et bon nombre d'entre nous rêvons de vivre de notre passion.


(Et personnellement c'est ce que j'aimerais faire, et étant en seconde générale, je dois choisir quel filière je ferais l'année prochaine. J'hésitais entre le bac Conduite et Gestion d'une Exploitation Agricole (CGEH) et le bac Science et Technologie de l'Agronomie et du Vivant (STAV) dans l'optique de passer un Brevet Technicien Supérieur Agricole par la suite. J'aimerai être monitrice ou dans l'alimentaire pour chevaux, un truc du genre quoi. Donc rapidement, je vous explique ou je me situe niveau note: J'ai eu les félicitation durant mes 4 ans de collège, avec une moyenne au alentours de 15. J'ai eu le brevet mention bien avec 19,5/40 en français, 9,5/40 en math, 31/40 en histoire et 40/40 dans l'épreuve d'histoire de l'art; et 159/200 en contrôle continue . Arrivée au lycée les choses on un peu changer, j'ai pas trouver ma place ni des objectifs qui me donner envie de travailler, donc pendant le premier trimestre je me suis pas vraiment motiver, donc j'ai eu 12 de moyenne. Après, il faut savoir que l'idée d'aller soit en technologique soit en professionnelle n'est pas une décision par défaut, mais une réelle envie. Voila, maintenant que vous connaissez vaguement mon parcours scolaire, je vais entrer dans le vif du sujet) 

Alors, pour choisir ma filière, j'ai visiter une Maison Familiale Rurale (MFR), ou j'avais rendez-vous avec le directeur, qui m'a bien expliqué le fonctionnement de l'internat, et de la composition du bac. 

CGEuh quoi ?

Le bac CGEH (conduite et gestion du exploitation hippique), et un bac professionnelle, qui se fait en alternance. On m'a expliqué à la MFR, que 80% de l'enseignement de ce bac se fait en stage en entreprise. De la seconde à la terminale on vous prépare à gérer un centre équestre, un élevage ou un centre d'entrainement pour les courses. 
Techniquement, on intègre cet filière après la 3e . Si vous avez un bon niveau équestre et scolaire, vous pouvez intégrer directement en 1er à l'aide d'une dérogation. En seconde, vous pouvez passer la CEP1 et en première la CEP2 (certificat équestre professionnel)[voir les vidéos de Mouf' sur ce sujet ici et la].

Et qu'est qu'on y fait?

Alors, la plupart du temps: des stages. Environ 24 semaine par an. Lorsque vous êtes en cours, 16 semaine par an, vous suivrez des matière comme : biologie/écologie, organisation économique et sociale de l'entreprise et des êtres vivants, zootechnie, agronomie, agroéquipement, diagnostics agro-environnementaux, gestion de l'entreprise, conduite d'un élevage et des cultures fourragère associé; choix, utilisations  et entretiens des bâtiments. Et les cours d'enseignement généraux : français, histoire géographie, anglais, éducation socioculturelle, économie, EPS, Mathématiques, physique chimie et informatique.
Niveau équitation: dans la MFR que j'ai visité, ils allaient au centre équestre une journée par semaine, ou ils avaient une heure de plat, une heure de saut, une heure de travail a pied et de soin atour du cheval.
Dans cet structure vous passez vos galops avec l'école.

Comment intégrer une CGEH? 

Donc, moi on m'a demander de me présenter à un rendez vous avec mes bulletins de 3e et de seconde, avec des photocopies de mes galops, et une lettre de motivations.
Il y avait aussi 2 demi-journée de test pour intégrer la MFR que j'ai visité, une sorte de sélection.
Ce test est composé d'une reprise de dressage, type club3.
D'un parcours de CSO,d'une épreuve d'approche du cheval, d'un entretien, et d'un test de connaissance général.
 Le prix de participation à ce test coûter 70€

Comment ça ce passe ensuite?

Alors, si j'était prise je serais allée en internat, donc 2 semaine par mois.
Le coût de l'internat relever de 1960 €.
Ensuite, il m'aurait fallu me trouver un stage. Ma spécialité étant le dressage, j'aurais du me trouver une écurie de CSO, pour combler des possible lacunes. De plus, on me déconseillé fortement de faire mon stage dans mon club.
Après ce bac, on peu s'introduire directement sur le marché du travail, ou alors poursuivre avec :
Les débouchés sont:
Gérant de centre équestre ,d'écurie de course
Entraîneurs de cheveux (lad-jockey, lad-driver)
Monitrice. 

Voila, donc mon avis sur ce bac et la présentation qu'on m'en à faite. Alors je ne ferais pas CGEH, pour les raisons suivant :
-J'ai peur de trop m’enfermer dans un filière pro
-Je compte poussé jusqu’à un BTS voir un licence, donc je pense que je ne serais pas assez préparer à une instructions aussi poussé.
-Le système de stage spécialisé dans ce qu'on aime pas trop (typiquement le saut pour moi), me plaisait pas.

Et toi, tu veux faire quoi plus tard?

Liens de site pour en savoir plus: